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Catégorie : Nouvelles corporate

Agrauxine au cœur de l’écosystème du biocontrôle en France et à l’international

Entretien avec Hugo Bony, directeur général d’Agrauxine.

1 / Comment s’articule le partenariat public-privé du consortium biocontrôle, auquel participe Agrauxine ? 

Hugo Bony : Créé en 2016, le consortium biocontrôle est issu d’un partenariat entre acteurs publics et privés de la recherche. J’en suis devenu le vice-président afin de représenter les entreprises et les acteurs du privé, au sein du bureau. Ce partenariat nous permet d’initier des réflexions en amont, de bénéficier du travail des chercheurs, là où la science est peu présente en entreprise.

Ensemble, nous définissons les ambitions et contours des projets du consortium, identifions les sujets transversaux sur lesquels nous souhaitons avancer : protocole d’évaluation des solutions de biocontrôle, compréhension de l’état sanitaire et physiologique de la plante pour mieux mesurer l’efficacité des produits…

2 / Quelles sont les missions et ambitions d’IBMA France, dont vous êtes à présent Vice-Président et Secrétaire ? 

Hugo Bony : L’IBMA France est l’association française des entreprises de produits de biocontrôle ; elle représente la quasi-totalité des acteurs du biocontrôle, avec l’ambition de faire émerger cette industrie.

Grâce à différentes actions de sensibilisation et de communication, elle vise à promouvoir :
– le biocontrôle auprès des pouvoirs publics et à favoriser la création d’une filière industrielle du biocontrôle
– l’utilisation des produits de biocontrôle auprès des utilisateurs (agriculteurs).

C’est un aspect essentiel pour faire prendre conscience que le biocontrôle est d’ores-et-déjà une réalité. Il est nécessaire d’investir lourdement dans la recherche mais il faut aussi montrer que le biocontrôle existe, qu’il est une solution fiable dès aujourd’hui.

3/ Pourquoi avez-vous pris part à la Chaire Bio4solutions ?

Hugo Bony : Le développement du biocontrôle passe par un aspect fondamental : la formation et l’information. Selon un sondage IBMA, nous avons remarqué un véritable déficit d’informations des agriculteurs, qui connaissent le mot « biocontrôle », qui sont ouverts à cette nouvelle pratique, mais qui se heurtent à des distributeurs réfractaires à l’idée de vendre un nouveau produit.

Créée début 2020, la Chaire Bio4solutions, vise à former une nouvelle génération de professionnels du secteur (agriculteurs, ingénieurs, distributeurs, chercheurs), à abaisser les freins, pour les amener à s’approprier les biosolutions et accélérer la transition agroécologique.

Nous avons donc, avec les autres membres fondateurs de la Chaire Bio4Solutions, contribué à la définition et à la structuration de cette formation qui est lancée fin octobre 2020 par l’ENSAIA, Ecole d’ingénieurs en agronomie et industries alimentaires de l’Université de Lorraine.

4 / Quelle est la contribution d’Agrauxine à la transition agroécologique ? 

Hugo Bony : Grâce à l’engagement de Lesaffre au travers d’Agrauxine, nous pouvons proposer aux professionnels du monde agricole des biosolutions abouties techniquement, qui vont contribuer à faire émerger un nouveau modèle. Ce nouveau modèle fait l’objet de réflexions en interne mais aussi de partenariats, comme évoqués précédemment, qui rendront plus forte cette vision. Nous pouvons nous projeter pour donner envie aux gens de contribuer à créer le modèle agricole de demain.

Notre savoir-faire technique et industriel nous permet de proposer des solutions abouties techniquement, pour remplacer les solutions chimiques et qui font qu’il n’y a plus de résidus de pesticides dans certaines cultures.

Plus globalement, au travers d’actions comme la participation à la Chaire Bio4solutions, nous participons à cette transition agro-écologique : nous encourageons tous les acteurs, agriculteurs, coopératives et négoces à se mettre en mouvement pour construire le modèle de demain. Pour y arriver, il est nécessaire que les agriculteurs expérimentent ces nouvelles technologies et les imbriquent dans leurs itinéraires culturaux pour limiter le recours à la chimie de synthèse.

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